Galerie de paléontologie et d’anatomie comparée

When I described visiting the Galerie de paléontologie et d’anatomie comparée, a museum in Paris’ Jardin des Plantes, as being like taking a step back in time, my parents pointed out, “Well, it is a museum.” Obviously, my description of the place to them did not do justice to the compelling, if slightly macabre, displays that the museum houses. But even now, I struggle to come up with adjectives that can convey the experience of walking through rooms full of bones where time has stood still since 1912, the last time the gallery received a major donation according to the plaques on the walls, which simply stopped being updated two years before the first World War. If I am exaggerating, it is only slightly – some displays are now marked with typed cards, but most are handwritten in dipped ink and, if they are more modern, were meticulously typed on tiny card in a typewriter. Almost of the specimens on display were collected in the golden age of exploration, between the late 1840s and the 1920s, with the exception of Lucy, who has a humble home in a glass case on the second floor, where she could very easily go unnoticed (and likely very often does.) This museum is a place where ivory elephant tusks remain part of decor; where not all of the stairwells have electric lamps because candles were still used for light when it first opened. The unusual fields of study that defined an era of discovery for some cultures have become outmoded and so, as the academics who made their careers in these fields have retired into relative obscurity, the specimens that were the tangible proof of their accomplishments are of continually decreasing relevance. It is important to remember that what was a golden age for some cultures was, in fact, wonderful for few at the expense of a lot of others – while many scientists studied paleontology and anatomy, some of their contemporaries pursued lamentable disciplines like phrenology. The Galerie de paléontologie et d’anatomie comparée is fascinating to see because it conserves only the best parts of a period in history when life was unpleasant for most people (and animals, come to that) – but it is the closest I have ever come to taking a trip back in time and, based on that alone, I think it is worth a visit while it remains exactly as it has been for the past century.

Galerie de paléontologie et d’anatomie comparée
2, rue Buffon
01 40 79 56 01

Je décrivais ma visite à la Galerie de paléontologie et d’anatomie comparée, un musée dans le Jardin des Plantes, à mes parents, et je disais que ça m’a donné l’impression de remonter dans le temps. “Bon, a priori,” m’ont-ils dit, “c’est ça un musée.” Apparemment, ma description n’a pas rendu justice aux captivants, mais légèrement macabre, expositions qu’héberge le musée. Même en écrivant cet article, j’ai du mal à trouver les bons mots pour vous expliquer ce que c’était de me flâner dans des salles plein de squelettes, où le temps semble avoir cessé d’avancer depuis 1912 – il paraît, selon les plaques commémoratives, que c’était en 1912 que le musée a reçu sa dernière donation majeure, juste avant la Grande guerre. Si j’exagère, ce n’est qu’un peu – quelques-unes parmi les légendes explicatives sont maintenant imprimées, mais la bonne partie furent écrites à la main, et d’autres, minutieusement tapé à la machine. Les spécimens dans le musée furent, en majorité, recueilli pendant les beaux jours de l’exploration, entre 1840 et 1920, excepté Lucy, qui habite une modeste vitrine au deuxième étage où elle peut facilement passer inaperçue. Le musée lui-même est un endroit où des défenses d’éléphant font toujours partie de la décoration; où toutes les cages d’escaliers ne sont pas illuminées car à l’époque de sa construction, on utilisait des bougies pour la lumière au lieu de l’électricité. L’âge d’or de l’exploration fut délimité par des matières principales insolites, maintenant démodées, et donc les spécimens de cet âge sont d’une pertinence qui se réduit. Cet âge, il faut reconnaitre, a été doré pour certains aux detriments de nombreux autres. La Galerie de paléontologie et d’anatomie comparée m’a captivée car elle ne conserve que ce qui est intéressant d’une période histoire qui a sans doute été difficile à vivre pour beaucoup de monde (et pour beaucoup d’animaux, aussi.) C’est vraie qu’elle ne raconte pas l’histoire entière, et qu’il faut en être conscient, mais jusqu’à ce qu’une vraie machine à explorer le temps soit inventer, la visiter est, selon moi, la meilleure manière de vivre, bien que provisoirement, une autre ère.