Begins at age five…

Zara coat (similar)
Aritzia skirt (similar)
Le Chateau boots (c/o)
Celine bag
Zara scarf (similar)
Keltie Leanne Designs rings (c/o)

In my nearly seven years of blogging, I have not only been on my own sartorial journey, but had the opportunity to follow many other people on theirs. Recently, I read a post from an online acquaintance (and I admit I’ve forgotten who, so if it was you, please tell me! Update: it was Lisa!) who said she was relieved to switch the focus of her blog away from personal style, as it meant she no longer felt obligated to try on different personas and was simply free to wear what she liked. I admit that I found this perspective fascinating, because it is diametrically opposed to my own. I remember vividly an awkward moment in ninth grade drama class when I confessed to my male partner in an improvisation exercise, a boy I barely knew, that I would willingly play any character, as long as it gave me a momentary reprieve from being myself. While my self-confidence level has increased significantly since my high school days and I am totally comfortable with who I am, I still love the act of dressing up, of inhabiting the clothes of someone else for a few hours and taking a walk through their story. What this means is that in a world of personal branding, my style still looks a bit unfocused – every social media treatise I read tells me that I need to tighten up what I do so that one look at any of my profiles makes it clear who I am. But the idea of that just seems so dull. Yes, my love of dressing up means I have a closet where ripped black jeans hang next to tulle dresses that hang next to leather jackets – but that’s exactly the way I like it. Some days, when it’s freezing cold and pouring rain, I still want to wear a skirt – case in point, these photos, taken early in our trip, on possibly the worst day of weather we’ve had so far. Other days, when the sun is blazing, I want to wear all black everything. I’m not the same every day, and so my clothes aren’t, either; all of the different personas that I try on are, in the end, a small part of who I am as a whole. For me, it’s like Kate Spade said, “Playing dress-up begins at age five and never truly ends.”

Je tiens mon blog depuis presque sept ans et pendant ce temps, j’ai non seulement vécu mon propre trajet vestimentaire, mais j’ai pu suivre les trajets des autres, aussi. Dernièrement, j’ai lu un article écrit par une femme dont j’ai pris la connaissance sur internet il y a longtemps (et pourtant, je ne me rappelle plus c’était qui – si vous savez, dites-moi ! Mise-à-jour : c’était Lisa !) qui disait qu’elle se sent plus apaisée en ne pas photographiant ses tenues, car elle n’est plus obligée de changer de personnage et peut tout simplement porter ce qui la plaît. J’avoue que sa perspective m’intriguait, car elle s’oppose diamétralement à la mienne. Je me rappelle vivement un moment assez gênant dans mon cours de drame au lycée, ou j’ai confessé à un garçon que je ne connaissais presque pas que j’étais prête à interpréter n’importe quel rôle, car tout rôle m’accordait un moment de sursis d’être moi-même. Une quinzaine d’années plus tard, je suis beaucoup mieux dans ma peau, mais j’aime toujours me déguiser et interpréter le rôle d’un autre, à travers une tenue, pendant quelques heures. Au niveau du branding personnel, qui a de plus en plus d’importance, le fait que j’aime toujours essayer des nouveaux styles fait que je donne un peu l’impression que je ne sais pas comment me mettre au point. Et cependant, l’idée de me mettre au point, de dire que j’aime un style et un seul style, m’ennui. Oui, c’est vrai que dans mon dressing, vous pouvez trouver des jeans déchiré à côté des robes en tulle à côté des baskets blanches – mais c’est exactement ça qui me plaît. Parfois, lorsqu’il fait froid et moche, j’ai toujours envie de mettre une jupe – je vous offre à titre d’exemple ces photos, pris au début de notre séjour, un dimanche extrêmement pluvieux et venteux. Et parfois, quand il fait soleil, j’ai envie de mettre une tenue totale noire. Je ne suis pas exactement la même tous les jours, et donc mes tenues ne sont pas la mêmes non plus; tous les personnages que je tente font, en fin de compte, partie de qui je suis. À mon avis, c’est comme Kate Spade a dit, “Les jeux de déguisement commencent à l’âge de cinq ans et ne terminent jamais.”