Life, lately…

Zara coat (similar)
Express tank (c/o)
Paige jeans (c/o Shopbop)
Sezane boots (similar)
Louis Vuitton bag
H&M hat (similar)
Keltie Leanne Designs necklace (c/o)
Madewell rings

That I read a lot of blogs will come as a surprise to no one – I read a lot of everything, from books to newspapers to road signs; if there are printed words in my vicinity, chances are that I will read and absorb them, often without thinking. Some of my favourite blogs do wonderful Life, Lately posts where the authors succinctly sum up the things that have been happening in their offline lives. I admire those bloggers and their tight, tidy writing, but I can’t imagine imitating their style. I think in paragraphs, not bullet points; every subject I touched on in a list would quickly become enough written material for an entire blog post. So how can I summarise what I’ve been up to lately? To be honest, I’m not sure. Things have been hectic, but not in the way I usually mean when I say things have been hectic because I’ve missed by morning yogurt break two days in a row at work; this has been I-lost-my-favourite-Celine-sunglasses-and-didn’t-have-time-to-miss-them-for-a-full-month hectic. Some days, I find just enough time to ask myself how I think I’m going to manage to get everything done in the amount of time that I have – because the truth is, the fact that I am this busy is largely self-inflicted; there are just so many things I want to do and I haven’t found a spare moment to figure out how to extend my days beyond twenty-four hours. Other days, I think I am waking up to Tuesday only to find that it’s Thursday and half a week has flown by almost without my noticing. I want to tell you all about all of it – about why half my life is packed in cardboard boxes once again, why things I planned to do a few years down the road suddenly felt like they couldn’t be put off for another moment. But I also want the timing and the words to be right, and when I am writing these words after three o’clock while just starting my lunch, in between workday tasks and telephone calls, I know that it isn’t. And so, for today, suffice it to say that I have been busy for all of the best reasons and as soon as I have five minutes to focus on just the blank blog post in front of me, I will tell you all about it.

Que je lise beaucoup de blogs n’étonnera personne – je lis beaucoup de livres, beaucoup de journaux, bref, je lis beaucoup ; si je vois des mots, je les lis, souvent sans même me rendre compte de ce que je suis en train de faire. Certaines de mes blogueuses préférées écrivent des rubriques « Ma vie courante » où elles résument de manière condensée leurs vies hors ligne. J’aime bien lire ce genre d’article ; la composition ordonnée et concise me plait, mais je ne peux pas imaginer l’imiter. Mes pensées me viennent sous forme de paragraphes, non sous forme de puces ; je pourrai écrire tout un article sur le premier sujet que j’abordais dans une telle liste. Et donc, comment puis-je vous raconter ce que je vis dernièrement ? Je ne suis pas tout à fait certaine. L’année 2017 s’est avérée frénétique – et quand je dis frénétique, ce n’est pas une frénésie genre je manque ma pause-café deux jours de suite au boulot, c’est la sorte de frénésie qui se caractérise par des moments inouï, telle la perte de mes lunettes de soleil Céline, la disparition desquelles je n’ai pas eu le temps de remarquer pendant un mois entier. Certains jours, j’ai un moment pour me demander comment je vais pouvoir tout accomplir avec le temps que j’aie – car j’avoue, la frénésie de ma vie est souvent auto-infligée ; je veux tout faire et je n’ai toujours pas eu assez de temps afin de me concentrer sur la création d’une formule qui me permettra d’allonger mes jours (car c’est évident que vingt-quatre heures ne me sont pas suffisantes.) D’autres jours, je me réveille mardi matin et je me rends compte que je nous sommes, en réalité, le jeudi. Je voudrai bien tout vous expliquer – pourquoi je fais les cartons de ma vie encore une fois, pourquoi je ne voulais plus attendre avant de faire ce qui me passionne vraiment. Et cependant, je voudrai aussi que je vous l’explique clairement. Étant donné que j’écris ce texte à 15h, tout en mangeant (enfin) mon déjeuner, terminant mes derniers tâches du boulot et en répondant à des appels téléphoniques, je sais que pour le moment, je ne pourrai pas. Pour le moment, donc, il suffit de vous dire que tout ma frénésie a pour but d’assurer que je profite vraiment de cette année – et je vais vous raconter comment je vais en profiter tantôt.