If we survive this, it will make a hell of a story…

Banana Republic sweater (similar)
Aritzia tee (similar)
Aritzia skirt (similar)
Pierre Hardy heels (similar)
Chanel handbag
Anine Bing sunglasses
Michael Hill necklace (c/o)
Keltie Leanne Designs ring (c/o)
Strut Jewelry ring (c/o)
CC Lifestyles earrings (c/o)

It’s a strange time to be alive in North America. But then again, life is a strange thing, in any place and any age – it is the surprises, the chaos and the unpredictability, that make the human experience so interesting. I remember the age of George W. Bush. It was a fraught time; I was a teenager, so the world very often felt on the verge of ending, anyway, but the staunch Republican at the head of the United States government didn’t help matters in the slightest. The end of President Bush’s final term came in January 2009. We were in Vienna, but we chose to spend the evening in to watch the inauguration of President Obama. It felt, on that evening, like after a long period of darkness, the lights had finally come on. I realize now that I have only just begun to understand the true nature of darkness. But I believe that the most dire straits lead to the greatest triumphs, because very often, we don’t know our own strength until it is truly tested. January twentieth was a sad day for all of us – the feeling of looming dread that came over me when I learned that both the LGBTQIA and Climate Change pages had been removed from the United States Government website is one I will remember for years to come. But the truth is, so much of what we feel is wrong now – with the way women are treated, with the way minorities are treated, with the way people with disabilities are treated – has been wrong all along. The American election, with its racist, sexist, xenophobic vitriol, has simply brought it into sharper focus. January twenty-first, on the other hand, was a day of the ages; the images of people all over the world standing up and making their voices heard are a profound testament to our collective power. Ultimately, I start this week feeling inspired – while the next four years are likely to be long and tiring, with most of the battles being waged uphill, if we survive them, we will come out the other side in a much better world… and with a hell of a story to tell, too.

Nous vivons une époque curieuse en Amérique du Nord. Ceci dit, la vie est curieuse, peu importe l’époque – c’est grâce aux surprises, au chaos et à l’imprévisibilité que l’expérience humaine soit tellement intéressante. Je me rappelle l’ère de George W. Bush. C’était un âge tendu ; j’étais adolescente, donc j’avais déjà souvent l’impression que le monde allait s’écrouler, et les décisions prises par le président américain n’aidaient pas. La fin de son deuxième mandat a eu lieu au mois de janvier 2009. Nous étions à Vienne, le jour de l’inauguration du Président Obama, mais nous avons passé le soir dans l’hôtel afin de pouvoir regarder l’événement historique à la télé. Ce soir-là, j’ai eu l’impression qu’après une période sombre, la lumière brillait encore. Aujourd’hui, je me rends compte qu’à l’époque, je ne comprenais pas la nature de l’obscurité. Et cependant, je crois c’est en traversant des mauvaises passées que nous réussissons nos meilleurs triomphes, car c’est normale que nous ne connaissions pas notre courage avant qu’il soit mise à l’épreuve. Le vingt janvier, c’était un triste jour – il va falloir longtemps avant que je puisse vraiment oublier le sentiment dé d’effroi imminent qui m’a submergé lorsque j’ai appris que le gouvernement américain avait enlevé les pages LGBTQI et changement climatique de leur site internet. Mais enfin, il faut admettre tout ce que nous dénonçons maintenant – le traitement des femmes, le traitement des minorités, le traitement des personnes handicapées – a toujours été problématiques. C’est tout simplement que l’élection américaine, avec tout son racisme, son sexisme et sa xénophobie, a mis au point le fait que ces problèmes demeurent non-résolus. Le vingt-et-un janvier, pourtant, fut un jour retentissant ; les images des personnes tout autour du monde qui ont manifesté contre l’idéologie du nouveau président américain m’ont beaucoup touché. Finalement, je débute cette semaine avec un sentiment d’espoir – les quatre années qui s’en viennent seront sans doute longues et épuisantes, mais si nous nous en sortons vivants, nous nous trouverons dans un meilleur monde… avec une incroyable histoire à raconter.