The Style Pendulum

Marc Cain blouse (c/o)
Marc Cain skirt (c/o)
Pierre Hardy heels (similar)
APC bag
Celine sunglasses
Hart + Stone ring (c/o)

To describe my style as on a pendulum might seem a bit strange, but the more I think of it, the more accurate it seems. For most of this year, I have found myself increasingly attracted to menswear silhouettes, to trousers, to oversized blouses and even, dare I say it, to flat shoes. These aren’t necessarily styles that suit my frame, but my attitude was been a simple one: if I like it, I’ll wear it, period. I haven’t gone wild, mind you – even if in my imagination, a pendulum had swung from feminine to masculine, classic to modern, my shopping habits haven’t fully caught up. I have added a few pairs of flat shoes to my wardrobe, plus a pair of culottes, but that about sums it up. The change that has felt so strong for me has been barely visible to anyone else. And then, just like that, sometime last week, I felt my style preferences swing back. I began to think about fall fashion, as I inevitably do in July, even though I am still basking in the summer sunshine. And I found my mind wandering back to the classic pieces I have always loved for winter – leather pumps, cuffed jeans and cashmere sweaters, all layered under classic coats in a variety of colours, often topped with an oversized hat. There is nothing modern about any of these pieces, nothing at all avantgarde; they are the same ones I have been wearing since my early twenties and yet I never seem to tire of them. And while they are not overtly feminine, there is nothing menswear-inspired about them, either. I think, to a degree, that the city I am spending time in has a strong influence on how I perceive my style and what I want to wear. I have been content in Vancouver for the past several months and I think that was made me feel more modern, more casual, when it comes to getting dressed. But for the past few weeks, my heart has taken a leap back to Paris and, admittedly, I find it hard to picture myself wearing culottes and leather slides on the Champs-Elysées. And so, here I am. I don’t often wear beige but despite that, I know many of you will think this outfit feels like me – and I can’t disagree. Fashion is about having fun and there’s no doubt, the past few months have been a wonderful experiment, from which there are still some photos to come. Some of the pieces I’ve worn in a more modern way will likely be integrated into my more classic outfits, because even if culottes don’t feel especially Parisian to me, I admit that I have fallen in love with the style. Simplicity will always reign supreme, whether I’m in jeans or dresses. But I’m back to the classics and loving every minute of it.

Le fait de décrire mon style comme étant sur un balancier est un peu bizarre, mais plus j’en songe, plus je crois que c’est juste. Pour la bonne partie de cette année, je me suis trouvée de plus en plus attiré vers des vêtements style garçonne, vers des pantalons, vers des blouses démesurées et, je n’ose presque pas le dire, vers des chaussures plates. Ce sont des styles qui ne conviennent pas forcément à ma morphologie, mais peu importe: si j’aime un vêtement, je le mets, c’est tout. Et pourtant, je ne me suis pas déchaînée – bien que dans mon imagination, il y a eu un retour du balancier, mes habitudes en shopping n’ont pas rattrapé mes idées. Je me suis offerte quelques chaussures plates et un pantalon coupe carotte, c’est tout. Le sentiment de changement que j’éprouvais si fortement était donc à peine visible pour les autres. Et puis, tout d’un coup, il y a eu un autre retour du balancier. Je songeais à la mode d’automne, comme je fais toujours au mois de juillet, malgré le fait que je profite du soleil en même temps. Et je songeais surtout aux fringues classiques que j’ai toujours adorées pendant les mois de froid – des escarpins en cuir, des jeans slim, des pulls en cachemire, tout en dessous d’un gros manteau avec un bon chapeau pour finir. Il n’y a rien de moderne dans ces genres de tenue, rien d’avant-garde; c’est à peu près la même chose que je porte chaque année depuis le commencement de ma vingtaine mais je m’en lasse pas. Et bien qu’une telle tenue ne soit pas ouvertement féminine, elle n’est pas inspirée des vêtements pour hommes non plus. Je crois que, jusqu’à un certain point, la ville que j’habite influence ma perception de mon style et ce que j’aime porter. Je suis contente à Vancouver pendant ces derniers mois et donc, comme la ville est plus moderne, plus casual, c’est comme ça que je me suis habillée. Mais il y a quelques semaines, mon coeur est rentrée à Paris et, j’admets, j’ai du mal à m’imaginer en sandales plates et pantalons coupe carotte sur les Champs-Élysées. Et alors, me voici. Ce n’est pas souvent que je mets le beige mais malgré ça, je crois que plusieurs parmi vous vont croire que j’ai l’air plus “moi” dans cette tenue – et je serai d’accord. L’essentiel dans la mode, c’est de s’amuser et il n’y a aucun doute que j’ai bien aimé les tentatives que j’ai faites ces derniers mois – dont il en reste toujours quelques photos. Je prévois même d’intégrer mon pantalon coupe carotte dans mes tenues classiques car je l’adore absolument, bien qu’il ne corresponde pas exactement avec ma vision du style parisien. C’est la simplicité qui m’est toujours la plus importante, que je porte des looks classiques ou modernes. Mais je suis de retour aux classiques pour le moment, et ça fait du bien.