Forever 21 jacket (c/o)
Needle and Thread dress
Maison Martin Margiela boots
Celine sunglasses
Caroline Neron earrings (c/o)
A few days ago, my BFFFFF sent me a text message – The anniversary of your first time on the bestseller list is coming up, he reminded me, maybe this is a good opportunity to announce the upcoming launch of book two? And he isn’t wrong. It would be a good time, if there was a book two to launch. It took me thirteen years to feel ready to send After the Shots out into the world. I am older now, and more poised, than when I started that neverending project. In the two years since, I have written not one but two books, both of which are in the late draft stages but neither of which I feel like I will be ready to publish anytime soon. I haven’t spoken about my writing for months because there has been so little to say. I am, to paraphrase a line from a TV show I used to love, stuck between a rock and a crazy place. The two books I have written could not be more different; the first, a continuation of the story from After the Shots, is a psychological thriller with guns and freedom fighters and untimely deaths, with some scenes so brutal that I found them difficult to write. It is a continuation, but still not an ending, and so the story remains unresolved in the final pages. It is a hard book, the kind that my university professors would have encouraged me to pursue but also the kind I’m not sure many people really enjoy reading. The second is a love story. Its characters are no less complex but their lives resemble my own and we spend only a few very eventful days with them before their story comes to a relatively happy ending; they are the stuff of romantic comedies and beach reads. They live happily ever after and it feels too easy, even though a big part of me suspects that their story is tighter, stronger and, mostly, more fun. What’s so wrong with happily ever after, I find myself wondering sometimes, and I can’t quite put my finger on the answer, but I know that it never feels right to me. And so I’m curious – when it comes to reading, what kinds of stories do you gravitate towards?
Il y a quelques jours, mon BFFFFF m’a envoyé un SMS – L’anniversaire de ton premier best-seller s’approche, m’a-t-il rappelé, peut-être c’est le moment d’annoncer le lancement imminent de ton deuxième roman ? Il n’a pas eu tort. Ce serait le bon moment, si j’avais un deuxième roman à lancer. Il m’a fallu treize ans afin d’achever et lancer mon premier roman, After the Shots. Je suis plus âgée maintenant, et j’ai plus de confiance en moi qu’à l’époque quand j’ai commencé ce projet sans fin. Dans les deux années depuis ce lancement, j’ai écrit deux romans. Aujourd’hui, je suis en train de travailler les dernières versions de toutes les deux, mais je ne suis pas prêté à publier ni l’un, ni l’autre. Je ne vous ai pas raconté mon écriture depuis des mois car je n’ai pas grande chose à dire. Je suis bloquée. Les deux romans que j’ai écrits sont absolument différents; le premier s’agit d’une continuation de l’histoire d’After the Shots, un thriller psychologique avec des fusils et des résistants et des morts. Certaines sections de cette histoire sont si brutales que j’ai eu de mal à les rédiger. En plus, bien qu’une continuation, ce ne soit pas la fin et donc l’histoire demeure non résolue à l’arrivée de la dernière page. C’est un roman difficile, le genre de projet que mes professeurs à l’université m’auront poussé à poursuivre, mais je ne suis pas toute à fait certaines que c’est le genre d’histoire des gens aiment vraiment lire. Le deuxième, c’est une histoire d’amour. Les personnages ne sont pas moins compliqués mais leurs vies ressemblent à la mienne et nous ne passons que quelques jours très pressés dans leur petit monde avant que leur histoire se termine de façon assez heureuse, comme dans un film. Tout est bien qui finit bien pour eux et ça me semble trop simple, bien que je croie que l’histoire que j’ai écrite pour eux est beaucoup plus plaisante à lire. Qu’y as-t-il mal dans un heureux dénouement, je me demande parfois. Je n’arrive pas à mettre le doigt dessous, et cependant je ne suis pas à l’aise cette sorte d’histoire. Et donc je me demande – comme lectrices, quel genre d’histoires (et de dénouements) aimez-vous ?