Les mots rue de la Paix sont synonymes d’élégance parisienne pour moi. Je compare mon récent séjour à Paris avec mon premier voyage à la capitale souvent car, pour la première fois depuis mon adolescence, je suis retournée au même quartier où j’ai passé mes tous premiers jours en ville – le lieu du commencement de mon histoire d’amour pour Paris. En adolescente, j’étais tout à fait persuadée qu’il n’y avait rien de plus glamour que le Palais Garnier et le magasin Printemps. Toutes mes rêves parisiennes se déroulaient dans leurs environs. Mais lors de mon premier déménagement à Paris, j’ai vite trouvé que le loyer à Montmartre étaient beaucoup moins cher. Nous étions content dans notre petit appartement dans la rue (parfois tumultueux) de Clignancourt. Nous avons fêté la bonne partie des évènements marquants de notre vie ensemble dans un petit restaurant à quelques pas à cet appartement, même après que nous nous sommes installés dans le Marais. Je me rappelle toujours mon premier quartier, avec ses boulevards Haussmanniens, mais je me suis souvent demandée si j’y serai vraiment confortable, étant donnée tous les boutiques de créateurs et les hôtels de luxe. J’imagine que vous connaissez tous ce genre de manque de confiance en soi éphémère – parfois, face à certaines personnes ou à certains lieux, y incluse la rue de la Paix, j’ai toujours quinze ans et j’ai peur que je ne sois pas à la hauteur de quelque chose que je tiens en estime. Et pourtant, lors de notre séjour chez l’Hôtel Westminster, j’ai appris que ma crainte était sans fondement. Nous avons commencé le jour de notre arrivée à l’hôtel complètement trempé – nous prenions de photos sur le pont Alexandre III le matin quand, soudain, il pleuvait des cordes. J’étais mouillée, battu par le vent et, bref, misérable quand nous avons monté en taxi en direction de l’Hôtel Westminster. Des fois, il faut subir un expérience mauvaise afin de vraiment apprécier le bon. En sortant du taxi devant l’Hôtel Westminster, nous avons vu le soleil qui commençait à briller. Notre suite signature à la quatrième étage nous attendait. Je crois que je vais toujours me souvenir du moment où j’ai ouvert la porte pour la première fois – à l’autre cote, j’ai trouvé une chambre décoré exactement comme j’aime, avec une cheminée en marbre, des meubles dorés, tout peinturé et confectionné dans des couleurs pastels et douces. Les livres dans les étagères furent écrites par mes auteurs préférés – il y avait même presque toute une série le romans par Dumas, père – et, à côté de l’étagère, il y avait une grande fenêtre qui ouvrait sur la cour, où je pouvais m’asseoir pour lire au soleil. J’avais l’impression d’être chez moi, et toutes mes doutes sont disparu sur le coup – non seulement j’étais confortable dans la rue de la Paix, mais j’avais trouvé ma place dans cette rue iconique grâce à l’Hôtel Westminster. Si cela ne tenait qu’à moi, j’habiterai toujours notre suite signature, commandant des viennoiseries, du jus et du thé chaque matin comme petit déjeuner, pour que je puisse continuer ma lecture dans ma chambre, et prenant mon déjeuner chez le chaleureux Duke’s Bar. J’ai adoré l’Hôtel Warwick Champs-Elysées, mais mon cœur appartient à l’Hôtel Westminster – j’ai du mal à imaginer passer mes séjours à Paris autre part, sachant que la belle suite avec sa salle de bain en marbre blanc, son lit tellement grande que je ne pouvais pas toucher les deux côtes même quand je m’étirais et sa fenêtre de rêves, m’attend. Je vous l’ai dit souvent et c’est sûr que je vous le dirai encore – la ville de Paris est très spéciale et ne ressemble à aucune autre ville du monde. Pour certains, c’est-à-dire que peu importe l’hôtel que vous choisissez à la capitale – Paris reste Paris. J’avoue que c’est ça que moi je pensais, quand j’étais plus jeune. Et c’est vrai, jusqu’à un certain point – peu importe votre hôtel, vous allez adorer Paris. Mais quand l’Hôtel Westminster existe, pourquoi réserver un chambre ailleurs ?