When we travel overseas, whether by luck or habit, we almost always arrive at our destination after dark. I don’t think I was ever afraid of the dark, even when I was little, but I admit that it’s a strange experience to get your first glimpse of a city by the light of street lamps. It has been almost thirty years since the reunification of Berlin but the united city is still developing its new identity and a lot of it remains under construction, including the neighbourhood where our hotel was located. The taxi driver didn’t know where to find it anymore than we did, and a fractured conversation in broken German and English ensued, as well as a lot of Google Maps searching, before we go on our way and, after sixteen hours of travel plus one mislaid suitcase, it was almost more than I could bear to leave the hotel again to explore our lamplit neighbourhood of Moabit. But everything looks so different in the morning; what is new seems somehow familiar, or at least less daunting in daylight. We woke up on a cold, clear Sunday in Berlin, much colder than anything we usually experience on our springtime trips to Paris, which made me all the more glad that my suitcase had made it all the way to Berlin – because this cozy Lover & Friends sweater was in it. (My make-up, however, wasn’t. The bag took up too much valuable shoe real estate, so I convinced Ian to pack it in his much less full suitcase, which explains my bare face in these photos… when we took them, all of my cosmetics were still in London. But it’s good to get out of your comfort zone sometimes; if I can appear in outfit photos without make-up on, I can do anything.) We took a morning walk in our very quiet neighbourhood, along the banks of the Spree River. It was chilly, but you know me, I’m always willing to suffer for a good outfit, at least for a little while. I absolutely love the off the shoulder style of this sweater, but admit that because of the temperature I didn’t stick with it for long. Once we got back inside, I rolled the extra fabric up into a warm cowl neck before we headed out again, this time to meet friends for a very exciting Sunday field trip to a the Markthalle Neun Breakfast Market, a definite must-visit in Berlin if you time your visit right, which I’ll tell you all about next week. But in the meantime, my sweater and I are back in Vancouver, hunkered down in the office, counting the minutes until four pm. It’s been a long first week back at work but there is some lovely French champagne chilling in the fridge and I think I’ve earned it – happy Friday!
Lorsque nous traversions l’océan atlantique, soit par chance ou comme nous avons l’habitude, nous arrivons presque toujours à notre destination pendant la nuit. Je n’ai jamais eu peur du noir, même en enfant, mais j’avoue que c’est bizarre de voir une ville pour la première fois à travers la lumière des lampadaires. Ca fait presque trente ans depuis la réunification de Berlin, mais la ville unie est encore en train de développer son identité et une grande partie demeure en construction, y inclus la quartier où notre hôtel se trouvait. Le chauffeur de taxi ne savait pas comment s’y rendre, et une conversation plutôt complexe en allemand et anglais s’ensuivait, ainsi que des recherches Google, avant que nous prenions la route et, après seize heures de voyage, une valise en retard et une réception moins que chaleureux à l’hôtel, je ne pouvais presque pas me convaincre de sortir de notre chambre afin d’explorer le quartier de Moabit. Mais tout est différent, le matin ; ce qui est neuf semble plutôt familier, voire moins intimidant, le jour. Nous nous sommes réveillés un dimanche clair et froid, bien plus froid qu’à Paris, et j’étais donc même plus contente que ma valise soit celle qui était arrivée à Berlin – car ce pull chaud de la marque Lovers & Friends s’y trouvait dedans. (Mon maquillage, pourtant, ne s’y trouvait pas. Le sac prenait trop de place dans ma valise, donc je l’avais mis, en douce, dans la valise à Ian, qui était beaucoup moins débordante que la mienne. C’est sa valise qui restait à Londres, ce qui sert à expliquer ma visage nue sur ces photos… Il vaut la peine de sortir de sa zone de confort parfois, je pense. Si je peux apparaitre en photo sans maquillage, je peux faire n’importe quoi.) Nous avons passé le matin à balader dans notre quartier très tranquille, sur le quai de la rivière Spree. Il faisait pas mal frais, mais vous me connaissez bien ; je suis toujours prête à souffrir pour une bonne tenue, au moins pendant quelques heures. J’adore la tendance épaule dénudée, mais grâce à la température, je n’ai pas pu la porter pendant longtemps. De retour à l’hôtel, j’ai retroussé la maille de mon pull afin de faire un col boule beaucoup plus chaud avant de sortir encore, cette fois-ci pour retrouver nos amis pour une visite au marché petit déjeuner à Markthalle Neun, un évènement à ne pas rater si vous êtes à Berlin. Je vous raconte l’expérience la semaine prochaine. Mais entretemps, mon pull et moi sont de retour à Vancouver, et de retour au boulot. Pendant que vous lisiez cet article, nous nous trouvons tous les deux dans mon bureau, le compte à rebours vers 16h déjà commence. Ce fut une longue première semaine de travail mais j’ai une bouteille de champagne Française qui m’attends à la fin de la journée et je crois que je la mérite ! Bon vendredi, mes belles !
Cee Fardoe is a thirty-something Canadian blogger who splits her time between Winnipeg and Paris. She is a voracious reader, avid tea-drinker, insatiable wanderer and fashion lover who prefers to dress in black, white and gray.