Sometimes, you just have to fake it until you make it. That sounds cliche, because it is, but it’s also true. Working in the office this week while we’re in the midst of our move has reminded me how easy it is to get hung up on the little things that don’t go your way instead of seeing the big picture. Yesterday was not a good day at work. By 4:00 pm I was tired and frustrated and ready to buy something expensive to make myself feel better. But walking home, I realised how great it is to be able to think that way. Granted, life isn’t as easy as it was in the 70s when our parents were starting adulthood; good jobs are scarcer and the cost of living is vastly higher, most of my generation is overeducated, deep in debt and underemployed. I’ve had my share of bad jobs and bills to pay, but I have, for the most part, avoided dealing with any of those generational misfortunes for long. Being at the start of my thirties, living in the city (even if it isn’t a European city) and being able to seriously contemplate an expensive purchase just because I had a bad day at the office… going from after work manicures to coffee dates to hair appointments and wine dates with girlfriends… I really do live the most wonderfully carefree life and I’m going try harder to appreciate it. (Although if you follow me on Snapchat which I recently, very grudgingly, joined, you may or may not still see me complain because I am sarcastic by nature. It can’t be helped.)
Parfois, il faut faire comme si, en attendant de pouvoir fair comme ça. C’est cliché, mais c’est vrai. Bosser au bureau cette semaine pendant que nous déménageons m’a vite rappelé combien c’est facile de se fixer sur les petites choses qui ne vont pas bien au lieu de voir la vue d’ensemble. Hier, j’ai passé une journée pourrie au boulot. Arrivée seize heures, j’étais fatiguée, j’étais frustrée et j’avais envie de m’offrir quelque chose très jolie afin de me calmer. Mais en rentrant chez moi, je me suis rendue compte combien j’ai la chance de pouvoir imaginer un seul instant ce genre d’assouvissement. Certes, la vie n’est pas aussi facile que ce l’était pendant les années 70 lorsque nos parents devenaient adultes; trouver un bon boulot n’est pas évident et le cout de la vie est beaucoup plus élevé. La bonne partie de ma génération est sur instruit, redevable à des prêts d’étudiant et sous-employé. J’ai eu ma part équitable de mauvais emplois et de factures à payer, mais je figure parmi les chanceuses. Je commence ma trentaine sans dette, j’habite en ville (bien que cette ville ne soit pas en Europe) et je suis capable de considérer de façon sérieux un achat après une sale journée… je passe de manucure à rendez-vous en café à brushing à prendre un verre entre amies, souvent dans une seule semaine… histoire de vivre une merveilleuse vie insouciante. Et dès aujourd’hui, je ferai de mon mieux de l’apprécier à sa juste valeur. (Bien que si vous me suivez sur Snapchat, vous allez toujours voir mon sarcasme, impossible de me renoncer à cette habitude.)