I’m at my desk typing this post – to my right is a cardboard box that comes past my waist, filled with practically all the dishes we own (while the cupboards are bare except for two of everything; bowls, plates, cups and cutlery) and to my left, a pile of boxes still waiting to be filled. There’s no denying it any longer, it’s time to talk about the fact that we’re moving. I have mixed feelings about this move, which somehow came along too quickly and not fast enough all at once. It is not taking us back to Europe; we seriously considered it, but six weeks to pack up our whole lives to move overseas (and to an unfamiliar place, no less, as Paris is sadly out of the question thanks to silly visa regulations) was simply not enough time and I cracked under the pressure. And so, for now, we are going only as far as downtown Vancouver. I am so looking forward to being closer to my friends; to not depending on transit to get anywhere worth going and especially to not seeing another cardboard box for a very long time. But the end is not quite yet in sight – we will still be living in the shambles of our half-packed apartment for one more week, before moving to a temporary flat for two weeks until we can finally get into our new space – and I admit, I’m desperate just to get back to a routine again. But c’est la vie – there’s always next month for exercising and healthy eating. Right? Right. At least it’s Friday – there’s really nothing legitimate to complain about on Friday with two days off just a few hours away. Happy weekend, my darlings!
Je suis assise à mon bureau en dactylographiant cet article – à ma droite, j’ai un gros carton rempli de quasiment toutes nos vaisselles (tandis que les placards sont presque nu, excepté deux bols, deux assiettes, deux gobelets et de la coutellerie) et à ma gauche, il reste un tas de cartons à remplir. Je ne peux plus démentir, c’est le moment de discuter le fait que nous déménageons. J’ai des sentiments contradictoires au sujet de ce déménagement, qui est arrivé trop vite et trop lentement en même temps. Nous ne regagnons toujours pas l’Europe; nous en avons songé, mais enfin il ne nous restait que six semaines pour emballer nos vies entières et partir pour un nouveau pays (et un pays plus ou moins inconnu, car Paris reste toujours hors de portée grâce à notre manque de citoyenneté européenne) et je me suis fondue sous la pression. Donc, pour le moment ne n’allons pas plus loin que le centre-ville. J’ai tellement hâte à vivre plus près des amis, à ne pas devoir dépendre du transport en commun pour me rendre n’importe ou et à ne plus avoir des cartons dans mon appartement. Mais je demeure en attente – il nous reste une semaine dans notre appartement désordonné et deux semaines dans une location temporaire. Et entretemps, qu’est-ce que mes tâches quotidiennes me manquent ! C’est la vie – je peux toujours reprendre mes bonnes habitudes en exercice et en alimentation saine au mois de mars… au moins c’est ça que je me dis. C’est vendredi, donc pour le moment tout va bien. Bon week-end, mes belles !
