I didn’t get much sleep on Friday night. It’s been months since I mentioned it, but our Vancouver condo has been for sale since September. We’ve had exceptionally bad luck, with three offers falling through for completely different reasons, all of which were beyond our control. It started to feel like we really shouldn’t get our hopes up, and so we didn’t. We made only the most vague plans for what the next steps would be – and then, on Friday, our condo sold. We should have seen it coming, but it was easier to assume the worst, so when everything went as planned, panic ensued. We have six weeks to find a new place to live, which is no small feat when you have exacting standards and a nagging feeling that any opportunity to jump on a plane bound for Europe is a good one. It will shock no one when I say that I don’t think clearly at four in the morning – who does? – and my late night pondering didn’t help anything. But after a weekend of serious thinking, I’m back down from the Let’s run away to Europe tomorrow ledge (which is not to say that a permanent move to Europe isn’t in our two-year plan, because it definitely is.) We’re staying in Vancouver for 2016, which means that the apartment hunt is on – it’s time to turn the page, say good-bye to our life in East Vancouver and relocate downtown. And I have to admit, I’m pretty excited about the prospect of living within walking distance of both of my best friends. I suspect the increase in wine dates will probably cut into my writing time, but I don’t mind at all.
Je n’ai pas bien dormi vendredi soir. Ça fait des mois depuis que je vous l’ai dit, mais nous avons mis en vente notre appartement à Vancouver au mois de septembre. Nous n’avons pas eu de bol, et trois propositions d’achat sont tombées à l’eau pour des raisons différentes, toutes indépendantes de notre volonté. Nous n’avons pas voulu nous faire des illusions et donc nous n’avons rien prévu pour après la vente de notre appartement – et puis, vendredi, nous l’avons vendu. Normalement, nous aurions certainement dû attendre que nous le vendions éventuellement, mais c’était plus facile d’envisager le pire et donc, après la vente, c’était la panique. Nous n’avons que six petites semaines pour trouver un nouvel appartement, ce qui n’est pas évident quand vous avez des critères exigeants et quand vous désirez surtout repartir en Europe. Ça ne vous étonnera pas de savoir je ne suis pas hyper lucide à quatre heures du matin et mes cogitations matinales n’ont rien résolu. Mais après un week-end de réflexion, je crois j’ai abandonné l’idée de nous enfuir en France (ce qui n’est pas à dire que nous ne prévoyons pas un déménagement en Europe d’ici un an ou deux.) Nous allons rester à Vancouver cette année, et donc c’est partie la recherche d’un nouvel appartement – il est grand temps de tourner la page, de dire au revoir à notre vie à East Vancouver et de nous installer au centre-ville. Et j’avoue que j’ai très hâte de vivre à deux minutes de mes deux meilleurs amis. J’imagine que nous allons boire plus de vin et que je vais écrire moins, mais ça ne me dérange pas du tout.