This outfit came together in a moment of total panic. There’s no reason for you to know that, of course; I look relatively put together in these photos (minus the bandaids on my heels covering blisters from the allegedly comfortable Chuck Taylors I bought before we left for New York.) No one ever had to know. But I’m telling you because I feel compelled to be honest about everything, no matter how silly it makes me look, for reasons I have never fully understood and because looking back at these photos, I still can’t quite believe how they came into being. On Tuesday evening in New York, I was walking down Sixth Avenue, aware I had no fresh clothes for the following day – a day when I had a train to Philadelphia to catch at 7 am – and little hope that my suitcase would show up in the intervening time. Stores we closing. Despite the lack of clothes I had with me, I knew I didn’t actually need anything new which made it next to impossible to narrow my focus down to an outfit. I left Gap and Macy’s and Zara empty-handed. H&M didn’t promise to be much better, but I steeled myself before going in and made the decision that I would find something, anything, to wear the following day. The fact that I settled on this dress only because I couldn’t find anything else is a testament to the head space I was in – and am always in – when my life doesn’t go according to the meticulous plan I have laid out for it, because when I see it now, I can’t help but think how absolutely adorable it is. But on that Tuesday evening, it was simply the only thing that fit. Hours later, after stuffing ourselves with a perogy dinner in the East Village (more on that later), we arrived back at our Brooklyn hotel just in time for bed and, when I walked into the room, I tripped over our suitcase. My clothes had finally arrived! I almost returned this dress because of that. But it wasn’t wrinkled and everything else was, so I tore the tag off and laid it out for our trip the next day. Best. Sartorial. Decision. Of. The. Trip. I can’t wait to restyle it for the cooler weather we’re experiencing now in Vancouver. But I also can’t help but wish I could go back in time to this beautiful sunny day at the Rodin Museum; it already feels like so long ago!
J’ai créé cette tenue dans un moment de panique totale. Je ne suis pas obligée de vous le dire, bien sûr ; j’ai l’air plutôt calme sur ces photos (à part les pansements sur mes talons, qui couvrent des ampoules que j’ai subies grâce aux Converses prétendument confortables que je me suis offert pour notre voyage.) Mais je vous raconte cette histoire car je me contrains toujours à l’honnêteté, peu importe combien parmi vous vont me croire débile, pour des raisons que je ne comprends pas tout à fait et car en me retournant sur ces photos, je n’arrive presque pas à croire qu’elles ont vu le jour. Le mardi soir à New York, je me promenais dans l’avenue Sixth, sachant je n’avais rien à mettre le lendemain – le lendemain, quand je partais vers Philadelphie à 7h – et qu’il y avait très peu de chance que ma valise arrive entretemps. Les boutiques fermaient. Malgré mon manque de fringues à New York, je savais bien qu’à Vancouver, j’avais un dressing qui ne manquait de rien et donc j’ai eu du mal à me mettre au point sur mon shopping. Je n’ai rien trouvé chez Gap, Macy’s ou Zara. Je n’avais même pas envie d’entrer chez H&M, mais je me suis dit que c’était ma dernière chance et donc il fallait que j’y achète quelque chose, peu important quoi. Enfin, j’ai trouvé cette robe. Je ne l’aimais pas vraiment – car quand ma vie ne se déroule pas exactement comme je voudrais, je n’aime absolument rien – mais elle m’allait assez bien. Quelques heures plus tard, ayant mangé un super diner chez Vaselka (je vous raconte ça plus tard), nous sommes rentrés à Brooklyn et notre valise nous attendait. Enfin ! C’était la joie. Je me suis dit que je pouvais donc me faire remboursé pour cette robe que je n’avais pas voulu acheter. Mais ma valise ouverte, j’ai trouvent un tas de vêtements froissés. Sans vouloir faire du repassage à 22 h, je me suis dit que j’allais donc garder cette robe. Et ç’a fini par être un de mes meilleures décisions du voyage car, quelques semaines plus tard, le mémoire de ma valise retardataire presque effacée, je l’adore absolument et j’attends avec impatience pouvoir vous montrer comment je la porte pour l’automne. Cependant, qu’est-ce que le soleil à Philadelphie a l’air plaisant sur ces photos, j’ai l’impression que nous les avons pris il y a très longtemps…!
