Do you remember what life was like when the radio was how we discovered new music? How if you heard a song you loved for the first time but the announcer didn’t give away it’s name, you had to wait on pins and needles for it to be played again? Almost everything is available instantly now. It’s hard to argue against instant gratification, but sometimes I actually miss waiting. That might sound strange, but hear me out – I’m writing this post a week ahead of when it will be published. By the time you’re reading this, I will be in New York City on the second last day of a trip that I have been looking forward to for months. The possibilities for the trip are still endless at this point; my visit to New York is a blank page waiting to be filled with adventure stories. But writing a future dated post puts me in a strange state of time warp wherein I wonder where I might be when this post goes live, but at once almost don’t want to know, because the possibilities may well be more exciting than the reality. (After all, at least some of my time in New York will be spent waiting in lines.) The anticipation is, at least for me, a huge part of the fun and I think it might be one of the reasons that I love travel so much – because until science works out the kinks in the teleportation device I’m sure someone is already working on, it’s one of the few things that still requires waiting. And is all the more satisfying for it.
Vous vous souvenez de ce que c’était, découvrir des nouvelles chansons à travers le radio ? D’entendre pour la première fois une chanson qui vous captivait, mais l’animateur de dévoilait ni le nom, ni le chanteur, donc il fallait que vous attendiez avec impatience qu’il joue la chanson encore une fois ? Nous pouvons accéder à presque tout de façon instantanée maintenant. J’ai de la difficulté à dire que la satisfaction immédiate de mes désirs ne me fait pas plaisir, mais parfois, l’attente me manque. Je sais que c’est un peu étrange, mais j’espère que vous allez me lire jusqu’au bout. J’écris cet article une semaine à l’avance et donc, lorsque je le publie, je serai à New York. Ce sera la deuxième dernière journée d’une voyage que j’attends depuis des mois. Les possibilités pour ce voyage demeurent, au moment où j’écris ces mots, infinies. Mais en écrivant, je me trouve dans un genre de décalage temporel où je me demande ce que je ferai lors de la publication de cet article, mais en même temps je n’ai pas envie de savoir, car les possibilités peuvent bien s’avérer plus impressionnantes que la réalité. (Par exemple, c’est tout à fait possible que je fasse la queue au moment de la publication de cet article – ca nous arrive tous.) Pour moi, l’anticipation est une source de plaisir en elle-même et je crois que c’est pour ça que j’aime tellement le voyage – car il demeure un des seul choses qui demande toujours de l’attente et, par conséquence, est beaucoup plus satisfaisante lorsque cette attente termine enfin.