This summer has felt like it would last forever. A never ending series of sunny mornings, white light streaming in the bedroom window through the curtains kind of mornings, have shone on our coastal city for the past months and we have basked in their warmth… but we have also grown used to it. I was almost surprised when it started to rain this week and totally taken aback when strong winds tore down tree branches, knocking out our electricity for nearly a full twenty-four hours. The rain was not the gentle stream we’re used to, but a torrent; it flooded the streets and parks in our neighbourhood, then dried up almost as quickly. I’m still hoping for one more week of sunny skies, as I always do at the end of August – Ian and I celebrate our wedding anniversary on September fifth; we got married under blue skies in 2010 (although it still feels like just yesterday) and it’s lovely to be able to celebrate the same way. But this weekend of stormy weather was a startling, albeit important, reminder that nothing is ordinary, and the sooner you take something beautiful for granted, the sooner you’re likely to be reminded of the transitory nature of beauty. I’ve now worn my first sweater of the season, and I’m mentally preparing to transition my wardrobe for the colder months; I’ll even admit that although I’ll be sorry to say good-bye to my sandals for another season, the promise of cosy clothes is some consolation.
Cette année, j’ai eu l’impression que l’été allait durer une éternité. Une série de matins ensoleillés, le genre de matins ou la lumière blanche traverse les rideaux, a éclairé notre ville côtière pendant ces derniers mois et nous nous sommes prélassés dans leur chaleur… mais nous en sommes habitués. Ça m’a presque choqué quand nous avons revu la pluie cette semaine et m’a tout à fait étonné quand le vent est venu démolir les arbres, interrompant notre électricité pendant presque vingt-autres heures. La pluie ne ruisselait pas lentement comme nous attendions, mais tombait en cordes; l’eau débordait les rues et les parcs de notre quartier, bien qu’ils se sont asséchés aussi vite. J’espère toujours qu’il fera beau pendant une semaine davantage, car Ian et moi fêtons l’anniversaire de notre mariage le cinq septembre; nous nous sommes mariés sous un ciel bleu en 2010 et ça fait plaisir de pouvoir fêter encore une fois pendant un beau temps. Mais cette fin de semaine orageuse a servi d’un rappel que rien n’est ordinaire ; le plus vite qu’on considère quelque chose de beau comme acquis, le plus vite la vie nous rappellera la qualité éphémère de la beauté. J’ai mis un pull automnal pour la première fois et je me prépare pour la transition officielle de mon dressing; je vais même vous admettre que bien que me sandales vont beaucoup me manquer, l’idée de retrouver mes vêtements chauds me plaît pas mal.