I’ve spent my whole life thinking I have something to prove – even my smile, which you can see in this post, says, “I dare you – challenge me. Tell me there’s something I can’t (or shouldn’t) do.” I’ve actually had this post on the back burner for a long time, or at least the idea for it; I remember walking to work in my Minnetonka moccasins thinking that I could never appear on my blog in them, the same way I could never appear in front of anyone without make-up or in flat shoes, because only really pretty, skinny girls could get away with that. This isn’t me fishing for compliments, just an honest chronicle of my life experience that, I’m sad to say, I don’t think is all that much different from anyone else’s. I don’t know why I’ve so often felt inferior because of my body; my parents are wonderful, supportive people who taught me that it is my brain that distinguishes me, never my appearance. But despite that, for a long time I’ve lived in fear of short shorts and letting the world see the true (limited) length of my legs. I’m not sure whether I should chalk it up to aging, or just to the realisation that I am far more critical of myself than anyone else could be, but the truth is, I’ve reached a point in my life where the length of my shorts no longer matters to me – the only thing that matters is that I feel comfortable in the clothes I put on. Sometimes those clothes might not make me look appealing to others, but that no longer impacts my thinking. Do you have part of yourself that have made you feel less than perfect? I think we do all – but the question is, how have we all learned to live with that feeling? Or better yet, how do we truly get over it, once and for all?
J’ai passé le long de ma vie croyant que j’avais de quoi à prouver – même mon sourire, que vous voyez dans cet article, vous dit, “Mettez moi au défi – si vous l’osez. Dites-moi qu’il y a quelque chose que je ne peux pas (ou ne devrez pas) faire.” Je songe sur le sujet de cet article depuis longtemps. Je me rappelle les jours quand je marchais vers mon bureau dans mes moccasins Minnetonka, les jours quand je me disais que je ne pourrai jamais paraître sur mon blog en les portant, de la même manière que je ne pourrai jamais paraître sans maquillage ou en ballerines, car seules les filles jolies et minces pouvaient vraiment s’en sortir impunément d’un tel look. Je ne cherche pas de compliments – je vous raconte tout simplement une chronique honnête de ma vie qui, je crois, n’est pas aussi différente que la vie d’autre femmes. Je n’ai aucune idée pourquoi j’ai tellement eu un sentiment d’infériorité à cause de mon apparence; mes parents sont formidables, ils me soutiennent toujours et ils m’ont appris que c’est mon intelligence, non mon corps, qui me distingue. Mais malgré leurs leçons, j’ai longtemps vécu dans la peur des shorts courts et de l’idée de montrer au monde la vraie longueur (limitées) de mes jambes. Je ne sais pas si je devrais l’attribuer aux ans qui passent ou tout simplement à la prise de conscience au sujet que je m’autocritique beaucoup plus souvent que le monde me critique, mais maintenant, tout ce qui m’importe c’est que je sois à l’aise dans mes vêtements. J’avoue que parfois ces vêtements ne sont peut-être pas attirants pour les autres, mais l’opinion des autres ne m’est plus importante. Dites-moi, avez-vous une partie de vous-même dans laquelle vous n’avez pas confiance ? Je crois que nous en avons tous. Mais si oui, comment avez-vous réussi à vivre avec ce sentiment ? Ou même mieux, comment vous vous en êtes remises ?