At the beginning of this year, I set a big goal for myself. This is a big year for me – I turn 30 in September – so having a big goal seemed like the thing to do. The goal, of course, was fashion-related. This, I told myself, would be the year that I finally brought home my Chanel 2.55 bag. Fast forward seven months and I’ve added a Celine trio to my collection, but my closet is still devoid of Chanel handbags. And checking my bank balance yesterday as I paid all of my bills from Chicago, I realised that unless I win the lottery, this is not the year that I buy my Chanel. All of the money that might have been earmarked for that bag I’ve wanted for so long has gone to travel – Paris, Calgary, Whistler, Chicago and soon, New York. Perhaps the saddest reality is that travelling to Whistler, Chicago and New York, plus the cost of accommodation, all add up to the same price as a Chanel 2.55 bag. But it’s not the cost that’s stopping me; it’s the fact that the money that could buy a handbag could just as easily take me on a trip to some fabulous place just begging for me to explore. And I know myself well enough by now to know that no matter how beautiful a handbag is, it will never bring me as much joy as a holiday. So it looks like the purchase of a Chanel 2.55 bag will have to be put off for another year – or two, or five, or ten. But all styles, even the most classic, fade with time. Adventures are forever.
Au début de l’année, je me suis fixée un gros but. Pour moi, c’est une grande année – je fête mes trente ans en septembre – donc un gros but me semblait logique. C’était un but lié à la mode, bien sûr. 2015 serait l’année, je me suis dit, que je m’offre enfin le sac Chanel 2.55 dont j’en rêve. Sept mois plus tard et je me suis offert un tout petit sac Céline, mais mon dressing reste dépourvu de sac Chanel. Et après avoir vérifié ma solde bancaire hier, tout mes factures de voyage enfin réglés, je me suis rendue compte que, à moins que je gagne la loterie, ceci n’est pas l’année ou j’achèterai mon sac Chanel. Tout l’argent que j’aurais dépensé pour ce sac, j’ai en fait dépensé sur des voyages – Paris, Calgary, Whistler, Chicago et, tantôt, New York. J’avoue que le fait que les trajets vers Whistler, Chicago et New York, ainsi les frais de logement dans les trois villes, m’ont couter la même qu’un sac Chanel n’aide pas. Mais ce n’est pas le prix seul qui me réprime; c’est le fait que l’argent qui peut acheter un sac peut aussi facilement payer un voyage vers un pays inconnu dont j’ai envie d’explorer et aventurer. Et je me connais assez bien pour savoir que peu importe combien un sac est joli, jamais il ne pourra donner autant de joie que des vacances. Et donc il parait que je vais devoir attendre encore un an, ou trois, ou cinq, ou dix, avant d’acheter mon sac 2.55. Mais peu importe. Les tendances, même les plus classes, passent. Mais un aventure, c’est pour la vie.
