When I was in university, studying creative writing, the concept of dressing like a writer was a kind of joke. The majority of the writers that we interacted with as students on a daily basis wore a uniform of relaxed fit jeans, either light washed or black, paired with a cotton shirt – the more sophisticated among the group of professors chose an oxford, but most went for a sweatshirt. Now that I’ve grown up a bit, I realise that people who devote their entire lives and careers to writing fiction and poetry rarely have the luxury of group health benefits or annual salary increases. I understand that even if my teachers had been interested in fashion, it likely wasn’t within their budget to pursue it. A year ago this past Monday, I officially became a writer – I had freelanced for years, but publishing After the Shotsmade me an author; it was my moment. And because I have a day job that affords me luxuries like a Celine cabas (albeit it secondhand one – but a Celine is a Celine) and enough pairs of glasses from Polette to wear different ones every week (come on – when frames are so affordable, who can resist?), I get to define dressing like a writer for myself. And on most week days, this is pretty much what it looks like.
J’ai étudie l’écriture créative à l’université. Pendant mes études, l’idée de s’habiller dans le style d’un écrivain était une sorte de blague. La bonne partie des écrivains avec qui nous interagissons en tant qu’étudiants portaient un genre d’uniforme; un jean bien assoupli, soit en bleu clair ou noir, avec un haut en coton – les professeurs plus élégants mettaient une chemise, mais la plupart préféraient un sweat. Maintenant que je suis un peu plus âgée, je comprends que les personnes qui consacrent leurs vies à l’écriture des romans et des poèmes ne reçoivent pas des augmentations de salaire annuelles et ont rarement la chance de bénéficier d’un plan d’assurances collective. Je sais donc que même si mes professeurs s’intéressaient à la mode, il est probable qu’ils n’avaient pas les moyens de mieux s’habiller. Lundi a marqué un an depuis le lancement de mon roman – j’étais écrivaine à mon compte pendant longtemps avant, mais avec la publication d’After the Shots, je suis devenue auteure. Et comme j’ai un boulot qui me permets de m’offrir un cabas Céline (en dépôt vente, mais quand même) et une paire de lunettes Polette pour chaque jour de la semaine (à des prix si abordables, pourquoi m’empêcher ?), c’est moi qui précise comment une écrivaine s’habille – entre lundi et vendredi, c’est à peu près comme ceci.
Cee Fardoe is a thirty-something Canadian blogger who splits her time between Winnipeg and Paris. She is a voracious reader, avid tea-drinker, insatiable wanderer and fashion lover who prefers to dress in black, white and gray.