Tomorrow will mark a year since the day we packed our bags (okay, more like stuffed them; I had to ditch a pair of heels at the airport last minute to make the airline imposed weight limit) and left Paris, the city that has always been home in our hearts and that had, at that point, been home for a year. Being away still feels strange and I sometimes wonder if I’m not just going through the motions, waiting for my next trip back to the capital. But this is life, and when life gives you lemons, well, if you’re me you seek out every coffee shop in the Lower Mainland that makes traditional French pastries. We made the trip to le Marche Saint-George last weekend and ate breakfast at a table on the sidewalk like we used to in France. If it hadn’t been for all the people decked out in yoga pants and cycling gear, it might have almost felt like home.
Demain marquera un an depuis que nous avons fait nos valises (bon, d’accord, depuis que nous avons fourré nos valises; il a fallu que je laisse des escarpins à l’aéroport afin d’éviter que mes bagages soient trop lourds) et dit au revoir à Paris, la ville où nous sommes le plus chez nous et où nous avions habité pendant un an. Ne pas être à Paris m’est toujours étrange et des fois je me demande si je suis en train de faire semblant de vivre en attendant mon prochain retour à Paris. Mais c’est ça la vie, et il faut la prendre comme elle vient, ce que, pour moi, signifie trouver toutes les pâtisseries françaises en ville. Nous avons rendu visite au Marché Saint-Georges le samedi passé et avons pris notre petit déjeuner en terrasse comme on faisait à Paris… si ce n’était pas pour tous les gens en pantalon Lululemon, je me serais cru de retour en France.
